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Maïsadour parie sur le kiwi

De gauche à droite, Julien Pedelucq, PDG de Sikig, Michael Dolet Fayet, vice-président délégué de Maïsadour, et Christophe Bonno, DG de Maïsadour, ont signé un partenariat mardi 16 janvier.

Maïsadour a signé, mardi 16 janvier, un partenariat avec la société Sikig pour développer la production locale de kiwi.

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Le kiwi a la cote, et Maïsadour espère surfer sur cette tendance. Comme sa voisine Euralis l’avait fait en 2021, Maïsadour tisse un partenariat avec une entreprise spécialisée en la matière. « Nous avons choisi Sikig, qui est le leader français du kiwi premium, notamment parce qu’il a un partenariat historique avec Zespri, le numéro 1 mondial du kiwi, indique Christophe Bonno, directeur général du groupe coopératif. Et Zespri réalise un important travail génétique, avec actuellement plus de 120 000 variétés de kiwis qu’ils pourront proposer à nos adhérents. »

(Presque) tout pour attirer

Cette initiative de Maïsadour s’inscrit aussi dans un contexte national et international « très porteur » : « On est sur un marché en croissance, où certaines régions du monde sont chahutées par le réchauffement climatique. » Les kiwis de Maïsadour ont d’autant plus leur place à prendre que « la force commerciale de Zespri est inégalable », se félicite le directeur général. Le tout dans le bassin de l’Adour, une zone géographique totalement adaptée puisqu’elle est première zone de production française de kiwis. Autre argument pour attirer les agriculteurs : la culture du kiwi est « compatible avec la vie de famille » et son calendrier la rend « très complémentaire avec les autres cultures ».

La coopérative vise l’implantation de 5 hectares d’ici à 2025 et « quatre fois plus dans trois à cinq ans », promet le dirigeant. Pour cela, il compte s’appuyer sur le savoir-faire de Sikig dans l’accompagnement des agriculteurs, les ressources humaines ou encore les relations avec les banques. Le financement est en effet un point clé : un hectare nécessite environ 80 000 € d’investissements et Sikig conseille de se lancer sur trois hectares minimum.

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